Quatrième de couverture :
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyas-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri, mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
144 pages, Éditions Fayard, mars 2016
Ce que j'ai pensé de cette lecture :
Le 13 novembre 2015, Hélène Leiris, l’épouse de l’auteur,
est décédée au Bataclan, sous le feu des terroristes. Antoine était dans son
canapé lorsqu’il a vu le terrible bandeau défilant sur les chaînes qui
annonçait le massacre. Après s’être rendu avec son frère dans tous les hôpitaux
qui accueillaient les blessés, être rentré chez lui et avoir attendu que son
téléphone sonne, il a appris que le pire était arrivé : Hélène, sa merveilleuse
femme et la mère de Melvil, leur fils âgé seulement de dix-sept mois, a perdu
la vie. Ce témoignage bouleversant relate jour après jour le quotidien d’Antoine
et de Melvil, depuis le soir des attentats jusqu’au lendemain de l’enterrement
d’Hélène. Et ce n’est pas la haine pour les meurtriers qui transparaît dans cet
ouvrage, mais bien son amour pour son âme sœur disparue.
Quel livre poignant, publié après une lettre désormais célèbre ! Nous découvrons page après page que la vie d’Antoine et de Melvil ne
sera plus jamais la même. Cette perte est tragique, effroyable, injuste… Mais
malgré tout, Antoine souhaite préserver Melvil. Âgé de dix-sept mois, comment
pourrait-il comprendre que sa maman est morte sous les balles de terroristes
alors qu’elle s’était simplement rendue à un concert de rock ? Il va
seulement ressentir l’absence et en souffrir. Pour tenter de le protéger du
mieux qu’il en est capable, Antoine va conserver leurs rituels, comme les câlins,
les histoires avant de dormir, mais surtout, il décide de tout mettre en œuvre
afin que son jeune fils ne grandisse pas dans la haine de l’autre. Il fera tout
ce qui est en son pouvoir pour qu’Hélène soit toujours là, avec eux. Par
ailleurs, une réelle solidarité s’organise autour de lui, les mamans des
enfants de la crèche concoctent par exemple des repas pour Melvil, montrant que
l’être humain n’est pas foncièrement mauvais.
Ce témoignage est une magnifique déclaration d’amour. En
effet, Antoine Leiris peut crier à ceux qui ont perpétré ces attentats
terroristes : « Vous n’aurez pas ma haine », parce que son cœur est
rempli d’amour pour Hélène et Melvil. Bien évidemment, cet ouvrage est très
dur, puisqu’il relate des faits encore frais dans la mémoire collective, et qui
demeurent pourtant toujours inconcevables. La détresse d’Antoine est palpable,
sa façon de s’exprimer empreinte de poésie. Nous ne pouvons rester de marbre à
la lecture de Vous n’aurez pas ma haine,
de par le sujet abordé, la plume de l’auteur, mais aussi – et surtout – l’injustice
de tout cela. Ce récit est un vrai crève-cœur, mais également plein d’espoir,
car nous ne pouvons qu’admirer la réaction de l’auteur.
Nous n’avons plus qu’à souhaiter qu’Antoine et Melvil
parviennent à se reconstruire.
Ce livre a l'air plus que touchant est j'ai très envie de le lire :) j'avais lu la lettre d'Antoine Leiris lettre sur les réseaux sociaux et ça m'avait ému!
RépondreSupprimerC'est sûr, il est plus que touchant. Et il faut partie de ces livres qu'il faut lire !
Supprimerça a l'air d'être une lecture très touchante, contente que tu ai aimé :)
RépondreSupprimerTu penses le lire ? :)
SupprimerOuah je lirai ce livre un jour ou l'autre c'est certain. Merci pour ton article. Gros bisous
RépondreSupprimerJe ne peux que t'y encourager !!!
SupprimerIl faut absolument que je le lise !!
RépondreSupprimerJe ne peux que t'y encourager !
SupprimerJe ne savais pas qu'il avait écrit un livre. Sa lettre était bouleversante...
RépondreSupprimerC'est vrai, et le livre l'est encore plus !
SupprimerUn livre qui doit être bouleversant ! Je le lirai !
RépondreSupprimerIl le faut !
Supprimerun livre qui m'a l'air vraiment poignant... à lire, je le note!
RépondreSupprimerEt encore, poignant est trop faible pour caractériser ce livre !
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