mardi 22 mars 2016

Tu me trouveras au bout du monde, Nicolas BARREAU



Quatrième de couverture :

Lorsque Jean-Luc Champollion, jeune galerie de talent et don Juan à ses heures, reçoit la lettre d’une énigmatique correspondante, ce ne sont que les prémices d’un irrésistible jeu de piste amoureux. Que désire cette femme qui distille savamment les indices et tarde à se dévoiler ? Comment la convaincre de tomber le masque ? Jean-Luc devra-t-il aller jusqu’au bout du monde pour la tenir enfin dans ses bras ?

264 pages, Éditions Le Livre de poche, janvier 2016



Ce que j’ai pensé de cette lecture :

Jean-Luc Champollion tient une galerie d’art à Paris. Il vit avec Cézanne, son chien, et ne partage sa vie avec personne – ou plutôt, avec beaucoup, puisque Jean-Luc est ce que l’on appelle un séducteur, un homme à femmes. Mais un jour, il reçoit une lettre bien étrange signée d’une certaine Principessa, dans laquelle elle lui fait part des sentiments amoureux qu’elle lui porte et qu’elle lui cache depuis un long moment. Intrigué, il va lui répondre, et se livrera à un vrai jeu de piste pour découvrir l’identité de cette personne qui prétend le connaître, et qu’ils se sont même rapprochés « pendant quelques instants merveilleux ; tout près l’un de l’autre ». Néanmoins, Jean-Luc Champollion devra prendre soin de ne pas délaisser son métier et les artistes qu’il expose, qui sont parfois d’une grande sensibilité.

Ce livre nous embarque dans Paris et nous en propose de jolies descriptions, qui donneront envie au lecteur de se promener dans les rues de la capitale, à la recherche de cette galerie, d’un restaurant ou d’un autre lieu cité. La narration est très agréable, et la plume de l’auteur très fluide. De plus, il a mis en scène des personnages hauts en couleur. Tout d’abord, Jean-Luc Champollion, une sorte de dandy séducteur qui manie à merveille la langue de Molière. Avec sa Principessa, ils s’échangent d’ailleurs des lettres qui auraient très bien pu appartenir à un autre siècle. Ils se courtisent par les mots, et nous sommes témoins de leur pouvoir, puisque notre héros va tomber totalement sous le charme de cette mystérieuse femme, dont il ne sait finalement que peu de choses. Est-elle brune, blonde ou rousse ? Petite ou grande ? De quelle couleur ses yeux sont-ils ? Peu importe, car il s’aperçoit ici que l’amour est quelque chose de bien plus profond qu’une histoire d’apparences.

Au niveau des protagonistes, il y a également Soleil, une peintre antillaise qui est en tous points une caricature de l’artiste peu sûre d’elle, prête à tout abandonner et quelque peu capricieuse… mais qui est pourtant adorable ! On perçoit une réelle fragilité en elle, ce qui la rend très attachante et donne envie à notre galeriste de la protéger. Il y a aussi Aristide, un ami de Jean-Luc professeur à la Sorbonne, sans oublier Luisa, Jane, June, Marion, Bruno… Tous vont tenter d’aider notre héros à découvrir qui se cache derrière le pseudonyme de Principessa.

Ouvrage romantique, parfois triste, souvent comique (je pense par exemple à la scène qui se déroule gare de Lyon avec Cézanne), Tu me trouveras au bout du monde nous rappelle que le bonheur est juste là, devant nos yeux, mais que l’on est trop aveugle pour le voir, et qu’il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour le trouver.


8 commentaires:

  1. J'ai déjà rencontré ce livre sur des blogs mais il ne me tente pas plus que ça !

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    1. Je pense que c'est surtout destiné à un public féminin :)

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  2. Je ne connaissais pas mais tu me donnes bien envie de le lire :)

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  3. J'ai le précédent de l'auteur dans ma PAL, il faudrait peut-être que je l'en sorte !

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    1. Ah oui, j'aimerais bien connaître ton avis dessus, sachant que je ne l'ai pas encore.

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  4. Un livre qui m'a l'air intéressant. Je le note pour plus tard car ce n'est pas le genre qui me fait envie en ce moment :).

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