Quatrième de couverture :
Avril 2001. Dans la cave d’une ferme miteuse, au creux d’une vallée isolée couverte d’une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave.
Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n’a pourtant rien d’une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l’ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d’autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d’eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d’échapper à ses geôliers.
Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n’a pourtant rien d’une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l’ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d’autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d’eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d’échapper à ses geôliers.
264 pages, Éditions Le Livre de Poche, janvier 2014
Ce que j’ai pensé de cette lecture :
Théo vient tout juste de sortir de prison. À un peu plus de quarante ans, il a passé dix-neuf mois enfermé. Pourquoi ? Pour avoir frappé Max, son frère, qui est depuis gravement paralysé, ce dernier ayant eu une relation avec Lil, la femme de Théo. À peine libéré, Théo ne peut s’empêcher de rendre visite à celui qu’il a plongé dans un lourd handicap – chose qui lui était formellement interdite. Se rendant compte qu’il a fait une erreur, il se dit que le mieux pour lui est de se faire oublier quelque temps. Il part donc à la campagne, mais ne tarde pas à être enlevé par deux frères, Basile et Joshua, et il va devenir leur chien. Ces deux vieillards vont lui faire subir les pires sévices, endurer des souffrances atroces, et la vie en prison était un délice à côté de ce qu’il va devoir supporter.
Théo vient tout juste de sortir de prison. À un peu plus de quarante ans, il a passé dix-neuf mois enfermé. Pourquoi ? Pour avoir frappé Max, son frère, qui est depuis gravement paralysé, ce dernier ayant eu une relation avec Lil, la femme de Théo. À peine libéré, Théo ne peut s’empêcher de rendre visite à celui qu’il a plongé dans un lourd handicap – chose qui lui était formellement interdite. Se rendant compte qu’il a fait une erreur, il se dit que le mieux pour lui est de se faire oublier quelque temps. Il part donc à la campagne, mais ne tarde pas à être enlevé par deux frères, Basile et Joshua, et il va devenir leur chien. Ces deux vieillards vont lui faire subir les pires sévices, endurer des souffrances atroces, et la vie en prison était un délice à côté de ce qu’il va devoir supporter.
La narration se déroule en focalisation interne – du point
de vue de Théo – et nous allons suivre ce qui lui arrive. Plus précisément, Des nœuds d’acier est construit de la
sorte : il est introduit par un médecin, qui nous livre le témoignage de
Théo, son « journal intime », en présentant le tout comme un fait
divers. Cela offre davantage de force au récit puisque les actes qui nous sont
exposés sont prétendument réels. Et il va nous embarquer dans une histoire qui
fait froid dans le dos, que dis-je, dans un livre tout aussi horrible qu’addictif.
En effet, bien que les faits présentés soient très durs, que nous soyons
témoins de tortures diverses, le lecteur est ici un peu voyeur, en proie à une
curiosité morbide nous poussant à vouloir savoir jusqu’où tout cela va aller,
et l’écriture de Sandrine Collette y est sans doute pour beaucoup.
Théo est un personnage peu sympathique – il a tout de même
tabassé son frère, ruinant ainsi à jamais sa vie. Cependant, celui qui pourrait
être considéré comme un « méchant » parvient à obtenir l’empathie du
lecteur, puisqu’il devient à son tour victime. Enfermé avec un autre homme, qui
est déjà à moitié mort quand notre personnage principal en fait la
connaissance, il va devoir supporter la faim, la soif, les souffrances
physiques, psychiques… Tout est fait pour les déshumaniser dans ce huis clos
pour le moins épouvantable – et les deux vieux qui les maltraitent vont y
parvenir, faisant d’eux des esclaves. Violent aussi bien psychologiquement que
physiquement, Des nœuds d’acier
mettront les nerfs du lecteur à rude épreuve, qui se demandera sans cesse si
Théo va parvenir à se sortir de cette séquestration lors de laquelle « torture »
est loin d’être un terme assez fort pour décrire la situation.
Mon préféré !
RépondreSupprimerJ'ai un autre livre de cet auteur dans ma PAL : Six fourmis blanches. L'as-tu lu ?
SupprimerJe pense que je vais aimé ce livre, merci pour cette découverte!
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira. Tu me diras ?
SupprimerDès que je l'ai lu je te tiens au courant!
SupprimerJ'ai beaucoup aimé ce livre :)
RépondreSupprimerIl est vraiment bien fichu.
SupprimerC'est une auteure que je voudrais encore découvrir...
RépondreSupprimerJe te la recommande fortement !
SupprimerJ'ai adoré et j'avais les nerfs à vif en finissant ce bouquin (un peu plus d'un an auparavant). C'est le Collette qui m'attire le plus, étrangement, de par son résumé.
RépondreSupprimerOn dit beaucoup de bien de six fourmis blanches et de son dernier ouvrage, "il reste la poussière" !
Pleack
Tu comptes lire "Six fourmis blanches" et "Il reste la poussière" ? :)
SupprimerPas du tout, ce n'est pas dans mes priorités et les résumés ne m'attirent pas plus que ça ^^
SupprimerPleack
Je crois que je vais passer mon tour sur celui-ci...
RépondreSupprimerOh ? Pourtant il est top !
SupprimerDans ma PAL, j'ai très envie de le lire, et plus encore maintenant ;)
RépondreSupprimerOh j'espère qu'il te plaira ! Bonne lecture :)
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