Quatrième de couverture :
Printemps 1920. Un prêtre est retrouvé sauvagement assassiné au Sacrificateur, à Montmartre, le cœur arraché, affublé d’une croix et d’une couronne d’épines. Quelques jours plus tard, un deuxième prêtre est tué selon le même rituel macabre à Carcassonne. Pour démasquer le meurtrier, c’est le secret de sa propre histoire que François-Claudius Simon, l’ancien orphelin devenu l’un des plus brillants policiers de sa génération, va devoir percer. Un secret douloureux qui va le plonger au cœur d’une des plus grandes affaires du début du XXe siècle : celle de l’abbé Saunière, petit curé de campagne devenu richissime après avoir découvert un inestimable trésor dans son église. Entre mythe et réalité, la nature de ce trésor fascine et divise aujourd’hui encore historiens, chercheurs et passionnés d’ésotérismes.
368 pages, Éditions Nil, avril 2016
Ce que j'ai pensé de cette lecture :
Un meurtre abject a été perpétré à Paris, dans l’enceinte
même de la maison de Dieu. Un prêtre a été torturé puis tué en suivant une
macabre mise en scène. Plus troublant encore, parmi les noms de personnes
inscrites sur les registres du Sacré Cœur, lieu du crime, figure l’identité de
François-Claudius Simon, l’inspecteur qui va se voir confier l’enquête.
Pourquoi avoir associé cet homme à cet acte de barbarie ? Que peut bien
lui vouloir l’assassin ? Alors qu’il se lance dans ces investigations, il
ne tarde pas à s’apercevoir que ses proches ont sans doute un lien avec tout
ceci, et en particulier sa mère. Cette dernière l’avait abandonné quand il n’était
qu’un enfant et se retrouve désormais dans un institut psychiatrique, car elle
a totalement perdu l’esprit suite à un traumatisme. Or, il se pourrait que ce
choc survenu plusieurs années auparavant ait un lien avec l’affaire que notre
policier doit résoudre…
C’est un ouvrage plein de rebondissements, avec une tension
présente tout au long de la lecture que nous offre ici Guillaume Prévost.
Celui-ci est porté par des personnages hauts en couleur : un assassin mystérieux
qui semble vouloir faire tourner en bourrique notre inspecteur ; Judith, la
fille de joie ; Mado, l’épicière pour laquelle François a une réelle
affection, celle-ci étant un peu comme une seconde mère pour lui ; des
ecclésiastiques qui cachent un secret qui pourrait bien bouleverser la
chrétienté, et plus précisément les Évangiles. Mêlant une intrigue policière à
des faits historiques, l’auteur nous plonge dans le Paris des années 1920,
puis nous fait voyager à travers la France et l’Europe, à la rencontre d’individus
marqués par la Première Guerre mondiale. Il y a d’ailleurs beaucoup de petites
gens entre ces pages, et de lourds secrets. Quant au lecteur, il ne pourra que
saluer le niveau de langue du récit ainsi que les recherches faites en amont.
Il s’agit ici du cinquième tome d’une série, mais même si j’ignore
de quoi il est question dans les opus précédents, cela ne m’a aucunement posé
problème. Cependant, je dois reconnaître qu’il m’est parfois arrivé de
décrocher quelque peu lors de ma lecture de Cantique
de l’assassin. Il se passe énormément de choses au cours de l’intrigue, et
il m’est donc arrivé de perdre le fil. Il y a en effet beaucoup de personnages
et de faits à appréhender. Néanmoins, il s’agit d’un bon roman policier qui
ravira les fans du genre !
Je ne suis pas dans une période polar, je note pour plus tard ;).
RépondreSupprimerNote, note :)
SupprimerEncore un que je ne connais pas du tout !
RépondreSupprimerBon vendredi.
Décidément, je t'en fais découvrir des livres ! :)
SupprimerCela fait très longtemps que je n'ai pas lu de roman policier. J'aime bien le titre. Bon, vais-je être raisonnable ou pas?
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